Nos métiers

Lucas Amann

Conducteur de ligne TREP depuis 4 ans

Lucas Amann, travaille chez Gris Découpage depuis 2021, après avoir débuté en intérim avant d’être rapidement embauché. Initialement affecté à la rectification, il a ensuite été transféré au secteur TREP visant à fabriquer des TREP®.

TREP® est une marque déposée par GrisGroup, cette rondelle garantit l’indesserrabilité des assemblages vissés-boulonnés. Composée de 3 ou 4 rondelles coniques lisses, et assemblée par un insert métallique, la TREP® à une forte résistance au dévissage.

Dans ce secteur, le rôle principal de Lucas est de s’assurer que les pièces produites respectent les exigences de qualité. Il travaille de manière autonome, suivant un processus bien défini. « Je m’assure que ma machine produit des pièces fonctionnelles et de qualité. Je rentre les cotes des pièces dans la machine, puis je vérifie qu’elles correspondent aux attentes« , précise-t-il. Chaque jour, Lucas commence par vérifier l’état de la machine et se plonge ensuite dans son travail en suivant le planning établi. L’automatisation de la production facilite son travail, mais il reste toujours vigilant pour garantir la qualité de chaque pièce. « C’est un travail où l’on doit être constamment vigilant, car chaque étape doit être précise« , ajoute-t-il.

Bien qu’il travaille souvent seul, Lucas apprécie l’indépendance de son poste. L’environnement de travail est calme, ce qui lui permet de se concentrer sur ses missions sans distractions. « On fonctionne de manière autonome, mais il y a toujours une bonne ambiance dans l’entreprise, ce qui rend le travail agréable« , souligne-t-il.

Si Lucas devait résumer son métier en trois mots, il dirait : « Qualité, réglages et adaptation« . Pour lui, ces trois éléments sont essentiels pour garantir un travail de précision et répondre aux attentes de la production.

Rachel Toussenot

Conductrice de ligne de tri depuis 3 ans

Rachel Toussenot joue un rôle essentiel dans le secteur du tri, où elle exerce depuis près de trois ans. Son travail consiste à programmer et superviser les machines de tri des pièces, en suivant des plans précis et des ordres de fabrication (OF). Ces commandes définissent les dimensions et les tolérances des pièces, certaines étant destinées à la rectification ou à la sous-traitance, tandis que d’autres partent directement chez le client. « Notre mission est de nous assurer que les pièces correspondent parfaitement aux attentes du client » explique-t-elle.

Travaillant en en 3×7, Rachel et ses collègues suivent malgré tout une routine bien rodée. « En arrivant, je réalise des tests sur les machines avec des pièces spécifiques pour vérifier leur bon fonctionnement. Ensuite, on lance les machines selon le planning du jour. » Pour assurer une production fluide, chaque étape doit être minutieusement contrôlée avant de passer à la suivante. Elle précise : « Les machines peuvent rejeter des pièces si elles ne respectent pas les tolérances. Avant de démarrer la production, c’est à moi de vérifier avec un pied à coulisse. Si une non-conformité se répète, on en discute avec le responsable ou le service qualité. »

Au-delà de la programmation et du tri, son travail implique une gestion efficace des machines. « On fonctionne en binôme. Seule, je fais tourner cinq machines, mais à deux, on peut en gérer dix voire onze. » Son activité est aussi physique : « Je fais entre 13 000 et 20 000 pas par jour, selon les ordres de fabrication et les tâches à réaliser. »

Concernant les compétences nécessaires, Rachel insiste sur l’apprentissage sur le terrain. « Par exemple je ne connaissais rien aux pieds à coulisse en arrivant, mais on apprend sur le tas. Un bac peut être utile, mais honnêtement, j’ai appris en pratiquant et en m’exerçant »

Si elle devait résumer son métier en trois mots, elle choisirait : « programmer, trier et marcher. » Avec un sourire, elle ajoute : « Et la bonne humeur ! L’ambiance est super. J’ai quitté un travail après 14 ans, où j’étais bien, et aujourd’hui, je ne regrette pas mon choix. Franchement, j’aime vraiment ce que je fais ! »

 

Sophie Andrieux

Technicienne au bureau d’étude depuis 7 ans

Sophie Andrieux, technicienne au bureau d’études depuis neuf ans, joue un rôle clé dans la commande et la réalisation des outillages nécessaires à la fabrication des produits de l’entreprise. Elle collabore avec divers services internes ainsi qu’avec des fournisseurs et sous-traitants externes.

 

Lorsqu’une nouvelle pièce doit être fabriquée, le secteur Préparation Outillages reçoit un ordre de fabrication (OF) avec les informations nécessaires pour assembler l’outil. Sophie intervient alors pour lancer la fabrication, créer l’OF d’outillage, réserver la matière première et transmettre les informations au secteur Usinage. Elle suit attentivement chaque étape, de la réalisation des ébauches des composants à leur expédition chez les sous-traitants pour traitement thermique ou électroérosion, si nécessaire. Grâce à une base de données Sage X3, elle met à jour l’état des commandes à chaque étape.

Pour les presses de reprises, le processus diffère car ces machines ne fonctionnent pas sur le mode de bloc outil. Sophie gère les commandes et le stock des outillages, assurant la mise à jour et l’évolution des plans des outils existants. « Cette action est importante car elle va nous permettre de faire des modifications afin d’améliorer la durée de vie et faire des gains sur les outillages », commente Sophie.

Sophie gère également l’achat des matières premières nécessaires à la fabrication des outillages et veille à maintenir en stock les références les plus utilisées. Lorsqu’un client commande un produit complexe, un nouveau bloc outil est conçu. Sophie recherche alors si un outil similaire existant peut servir de base pour la conception du nouveau.

Sophie prend chaque nouvelle mission comme un défi qu’elle relève toujours avec une bonne humeur contagieuse et surtout sans faille !

 

Jean Jacob

Opérateur ébavurage depuis 34 ans

Jean Jacob, opérateur ébavurage chez GRIS DÉCOUPAGE depuis octobre 1990, a suivi les nombreuses évolutions et agrandissements de l’entreprise. Depuis ses débuts, il travaille au secteur ébavurage, où il récupère les pièces fabriquées dans l’usine pour retirer l’huile, les impuretés et les bavures, les rendant ainsi propres pour les clients.

Lorsque j’ai demandé à Jean quelle était sa journée type, il m’a répondu qu’il n’en avait pas : « Aucune journée ne se ressemble : même si les pièces sont régulièrement les mêmes, l’état des pièces est toujours différent : il y a plus ou moins de bavures, elles sont plus ou moins grasses, parfois les machines tombent en panne. ». Le secteur ébavurage dispose de cinq machines différentes : deux centrifugeuses pour les grosses bavures ou écailles, deux vibrateurs qui utilisent de l’eau, du dégraissant et de l’abrasif pour retirer les bavures, et une machine plus ancienne sans abrasif où les pièces tournent les unes sur les autres. Jean a été embauché lorsque cette dernière machine a été réceptionnée, car il avait un BEP. Cette machine est encore en service aujourd’hui.

Le processus d’ébavurage commence par la réception des pièces aux presses, suivie de la vérification de la fiche suiveuse pour s’assurer qu’il n’y a pas de contraintes particulières. En fonction de la pièce et des quantités, Jean choisit la machine et le mode d’ébavurage appropriés. Une fois les pièces vérifiées par le service qualité, elles sont soit dispatchées dans l’usine, soit préparées pour être envoyées en sous-traitance pour la trempe. Ces pièces reviennent ensuite pour être de nouveau ébavurées afin d’éviter la rouille, un processus appelé passivation. Les pièces ébavurées sont ensuite pesées et comptabilisées sur X3, créant ainsi le stock.

En 35 ans d’ancienneté, Jean a vu le secteur ébavurage évoluer. Son poste fait désormais 60 mètres de long, contre 3 machines disposées en étoile auparavant. Aujourd’hui, il y en a 5, placées en ligne, et Jean marche 10 km par jour. Il s’occupe également de deux stations d’épuration qui purifient l’eau remplie de saletés, de graisse et de ferraille, produisant une boue en sortie.

Ce que Jean apprécie le plus dans son travail, c’est le fait qu’il soit posté et qu’il soit complètement autonome grâce à son expérience. Il sait exactement quoi faire avec les pièces et les machines, et il apprécie avoir des responsabilités.